Que voir à Tbilissi, Batoumi et autres villes de Géorgie ?

La Géorgie est avant tout réputée pour les montagnes du Caucase. Ses villes ne manquent pourtant pas de curiosité. Je vous explique ce que l’on peut y voir !

J’y suis allé en juillet 2021.

Un voyage de trois semaines en Géorgie à l’été 2021

Nous avons réalisé un voyage de trois semaines en Géorgie à l’été 2021. A la suite de ça, j’ai écrit trois articles :

  1. L’un sur nos impressions de voyage dans les montagnes du Grand Caucase qui sont incontestablement la première raison de visiter ce beau pays.
  2. L’autre sur les villes de Géorgie qui sont loin d’être inintéressantes. C’est cet article !
  3. Enfin, à lire en dernier, je vous explique comment nous avons préparé notre voyage et je vous donne quelques conseils pratiques.

Des villes avec des personnalités différentes

La Géorgie est avant tout réputée pour les montagnes du Caucase. Ses villes ne manquent pourtant pas de curiosité. Ne serait-ce parce que le pays a vécu depuis 3 décennies de grandes mutations. Ancienne république soviétique, elle a connu la guerre avec son ancien occupant.

Aujourd’hui le pays est en pleine évolution avec des forces contradictoires entre le modernisme et le conservatisme.  Nous avons trouvé que c’est plus dans les villes que dans les montagnes que l’on peut prendre le pouls du pays. Visiter quelques villes est donc indispensable dans un voyage en Géorgie.

Notre première découverte fut Tbilissi. Nous n’imaginions pas que la capitale serait aussi dynamique.

Puis, nous passâmes par Telavi en allant en Touchétie. Seule ville que nous avons trouvée sans intérêt bien qu’elle soit présentée favorablement dans les guides touristiques.

En nous rendant à Borjomi, ville thermale attachante, nous nous sommes arrêtés à Gori pour visiter son étonnant musée Staline.

Entre Borjomi et la Svanétie nous avons fait une halte à Koutaïssi, la troisième plus grande ville du pays. Étape bien sympathique.

Enfin, notre découverte du pays s’est terminée par la surprenante cité balnéaire de Batoumi.

Carte du Grand Caucase

Que voir à Tbilissi ?

La capitale brouillonne et énergique

La capitale de la Géorgie est une métropole d’environ 1,5 million d’habitants. Elle est située dans une importante vallée à l’est du pays. Nous y avons passé deux jours bien agréables à notre arrivée.

C’est une ville brouillonne avec un mélange de bâtiments anciens, voire délabrés, et modernes, d’influences européennes, soviétiques ou moyen-orientales. Elle est agitée avec de grandes avenues encombrées de voitures, mais aussi paisible grâce à des quartiers qui somnolent comme des villages de montagnes.

Si nous devions jumeler Tbilissi, nous proposerions Beyrouth. On y retrouve le mêmes éclectisme et énergie.

Nous avons décidé de dormir  à l’hôtel Communal dans le quartier de Solaki. Il a le charme d’une ancienne maison. À moins de 10’ à pied du centre-ville (la place de la Liberté) on se sent pourtant au fin fond de la campagne ! C’est un très bon choix pour un prix raisonnable.

Tbilissi se parcourt facilement à pied. Nous l’avons découverte en deux jours tout en déambulant sur un rythme tranquille.

Lieux touristiques de Tbilissi

Premier jour de visite à Tbilissi

C’est sous une pluie battante que nous nous réveillons alors que la veille le commandant de bord nous avait annoncé, avant l’atterrissage, une température de 34° et un soleil de plomb ! Nous partons acheter un parapluie qui s’avérera inutile, car la pluie cessera vite et le soleil reviendra sans chaleur excessive pour ce premier jour.

Nous commençons notre balade par la Place de la Liberté avec, en son centre, une statue de Saint-Georges, patron de la Géorgie, terrassant un dragon. Nous prenons ensuite l’avenue Shota Rustaveli, majestueuse et bordée de grands immeubles dont le musée national, le parlement et le théâtre Roustaveli. Elle se veut prestigieuse. Mais la circulation automobile est trop intense pour y flâner de manière plaisante.

Aussi, nous nous dirigeons vers la basilique d’Antchiskhti, situé dans un quartier fait de ruelles et de petites maisons. Plus loin, nous découvrons la cathédrale Sioni, qui fut jusqu’en 2004 le siège du patriarche de l’église orthodoxe de Géorgie. C’est l’occasion de rappeler que ce pays est l’un des tout premiers au Monde à avoir été christianisé. La religion joue encore un rôle important et plutôt avec une tendance conservatrice.

Dans ce quartier, vous avez un large choix de restaurants. Nous nous rendrons au café Jasper pour notre déjeuner du premier jour. Au passage, nous jetons un coup d’œil sur la tour de l’horloge, l’une des grandes attractions de Tbilissi, mais d’un faible intérêt.

Puis nous franchirons la rivière Koura par le très moderne Pont de la Paix, conçu par l’italien Michel de Lucci en 2010. L’architecture ne laisse pas indifférente, et comme le musée Beaubourg à Paris, on aime ou on déteste. Personnellement, je suis dans le premier camp ! De nombreux rabatteurs proposent une balade en bateau sur la rivière, mais l’intérêt ne nous a pas semblé évident. D’autant plus qu’une véritable autoroute urbaine la longe.

De l’autre côté s’étend le parc Rike. On y trouve un édifice formé de deux énormes tuyaux : le Tbilisi Exhibition Hall. L’architecture géorgienne moderne se veut audacieuse… pour le meilleur comme le pire !

Nous continuons notre balade vers l’église de Metekhi. Elle est placée à l’ extrémité d’une falaise qui plonge vers la Koura. Un peu plus loin, de superbes maisons traditionnelles avec leurs terrasses en bois sont accrochées au bord du précipice. C’est l’une des vues les plus spectaculaires de Tbilissi que l’on retrouve sur toutes les brochures touristiques.

Le quartier d’Abanotubani, situé de l’autre côté de la Koura est la suite logique de notre parcours. Il est certainement l’un des plus pittoresques de la ville avec ses bains thermaux et ses vieilles demeures qui grimpent dans un dédale de ruelles et d’escalier.

Nous hésitons à expérimenter les bains, mais la chaleur nous en dissuade. D’ailleurs, les habitants de la Capitale s’y rendent plutôt en hiver. L’offre est large avec des bains collectifs ou individuels et plus ou moins luxueux. La façade, tout en mosaïque, des bains Orbeliani est un chef-d’œuvre à voir.

Nous grimpons ensuite jusqu’aux ruines de la forteresse de Narikala construite par les Perses. Détruite par les invasions mongoles il ne reste pas grand-chose, mais la vue panoramique sur toute la ville est fantastique.

Vous ne pourrez manquer une énorme statue en aluminium de 20 m de haut : la Mère de la Géorgie (Kartlis Deda). Elle représente une femme à la fois accueillante avec un verre de vin pour les amis de Tbilissi et armée d’un glaive pour combattre ses ennemis ! Une belle métaphore : elle illustre le passé de ce pays de cocagne que ses puissants voisins ont souvent envahi.

Pour terminer cette journée très active, nous retournons à l’hôtel Communal par un joli sentier panoramique. Sur le chemin, nous remarquons un énorme édifice plutôt laid : c’est un ancien ministre qui l’a fait construire comme résidence privée avec des fonds dont l’origine n’est pas très claire… L’histoire récente de la Géorgie reste compliquée…

Deuxième jour de visite à Tbilissi

Nous nous réveillons, avec un grand ciel bleu, qui annonce une journée largement au-dessus des 30°. Aussi, nous décidons de privilégier une balade plus nature que la veille.

Nous commençons par mieux découvrir le quartier Solaki où est notre hôtel. Situé au fond d’une vallée encaissée il a gardé un aspect très campagnard avec beaucoup de charme. On y trouve de vieilles maisons bourgeoises, certaines rénovées, d’autres presque en ruine. Quelques immeubles ultras luxueux surplombent la ville.

Puis, nous prenons un funiculaire vers le parc Mtatsminda repérable de partout grâce à son immense tour de télévision placée à son sommet. Sur une jolie colline boisée, les enfants peuvent s’amuser dans de nombreuses attractions foraines. Bien qu’un peu désuet l’ensemble est bien entretenu. L’intérêt du parc est d’abord pour ses larges vues sur la ville. On comprend mieux que Tbilissi est une agglomération de 1,5 million d’habitants qui s’étend bien au de-là du centre visité par les touristes.

Après être redescendus par le funiculaire nous avons continué vers le marché aux puces de Dry Bridge situé dans un joli parc le long de la Koura. L’ambiance est très locale et cela vaut le détour. Juste à côté, vous verrez l’étonnante mairie avec son architecture en pétales.

Puis nous nous sommes revenus vers le parc Rike, mais cette fois-ci pour prendre le téléphérique vers la forteresse Narikala pour aller visiter le parc botanique. Le trajet permet d’avoir de jolis points de vue aériens de la ville.

Le parc botanique, très grand avec des sentiers raides est réputé pour ses 4500 espèces végétales qui reconstituent des écosystèmes de plusieurs régions du monde comme le bassin méditerranéen, l’Himalaya ou l’Amérique du Sud. La rivière Tsavkisi le traverse avec une surprenante cascade de 40 mètres de haut que l’on ne s’attend pas à trouver en agglomération. Un cadre parfait pour les photos de mariage ! La promenade est agréable, mais nous sommes cependant restés sur notre faim, car il n’y a que très peu d’explications sur la flore.

Avec la chaleur nous décidons d’arrêter notre balade dans la ville en prenant un verre dans un café ombragé du quartier d’Abanotubani.

Enfin, nous avons terminé cette journée par un diner gastronomique dans le jardin du café Littera, à Solaki, sous un magnifique cèdre. La cuisine géorgienne revisitée par la chef Tekuna Gachechiladze est excellente et recommandée par le Gault et Millau.

Environs de Tbilissi : Mtskheta

Si vous êtes à Tbilissi, vous devez absolument aller faire une excursion à Mtsekha. Elle est la plus ancienne cité géorgienne. C’est là que le roi Mirian III se fit baptiser en 337. Son royaume devint le deuxième au monde, après l’Arménie, à se convertir au christianisme. Aujourd’hui, c’est une jolie petite bourgade résidentielle à moins d’une demi-heure de voiture de la nouvelle capitale.

La cathédrale de Svétitskhovéli, construite au 10e siècle, est magnifique. C’est l’une des plus importantes de Géorgie avec une histoire mêlée de légendes. Un des piliers aurait le pouvoir de guérison et a conféré le nom à la cathédrale : « colonne qui donne la vie » ou « Svétitskhovéli ».

Lorsque nous y étions, nous avons eu la chance d’assister à un mariage. La cérémonie orthodoxe est beaucoup plus rituelle que son équivalent catholique.

Nous avons déjeuné dans un restaurant turc au bord de la Koura. Le cadre est enchanteur et la cuisine délicieuse.

Nous avons également visité le monastère de Djvari qui se situe à une quinzaine de kilomètres de Mtskheta. De là, nous avons eu une vue magnifique du bourg et de la Koura.

Tbilissi : un endroit « in » pour les millenials

En début ou fin de séjour, vous ne regretterez pas votre passage dans cette capitale qui a le vent en poupe auprès des « millenials ». De nombreux « digital workers » s’y installent pour quelque temps et profitent de sa vie nocturne et sa scène techno. Les gays tentent de sortir du placard, mais sont confrontés à une société très conservatrice.

Tbilissi est au cœur de ce pays en pleine évolution qui cherche à se rapprocher de l’Union européenne, mais est encore très lié à son passé soviétique et ses traditions orthodoxes.

Deux jours permettent de parcourir les principales attractions de Tbilissi. Cependant pour vraiment apprécier la ville, visiter ses musées, découvrir plus de restaurants, il aurait fallu y rester plus longtemps. Mais à cause de la chaleur, nous vous conseillons d’éviter le cœur de l’été.

Que voir à Batoumi ?

L’étonnante cité balnéaire des «novoritchis»

S’il y a bien une ville qui nous a étonnés, c’est Batoumi ! Inconnue des Occidentaux, elle est aujourd’hui l’un des hauts lieux du tourisme balnéaire des anciens pays du bloc de l’est. Notamment des nouveaux riches.

Un climat chaud et humide

Son climat subtropical vous surprendra : chaud et humide. La végétation est luxuriante avec en arrière-plan les montagnes du Petit Caucase. Avec son ciel souvent nuageux, on se croirait plus aux Antilles que sur la Côte d’Azur. Vous devez d’ailleurs absolument visiter le magnifique jardin botanique. Il est un peu en dehors de la ville. Avec ses 110 hectares c’est l’un des plus grand du monde.

En arrivant, vous traverserez inévitablement des faubourgs plutôt laids avec un mélange de HLM soviétiques et d’immeubles délabrés. N’y prêtez pas attention, vous apercevrez plus loin des quartiers beaucoup plus intéressants.

Une vieille ville ressemblant à La Havane

Nous avons commencé notre découverte par la vieille ville. Les bâtiments, dont nombreux sont rénovés, offrent une jolie architecture avec de larges balcons qui donnent un aspect un peu colonial. Il faut déambuler un peu au hasard selon son inspiration. On y retrouve un petit air de la Havane.

L’harmonieuse Place de l’Europe est le centre de la vieille ville. La façade de la banque nationale de Géorgie est à regarder avec son horloge astronomique. Au centre de la place de l’Europe se trouve la statue de Médée qui aida Jason à voler la mythique toison d’or. Plusieurs cafés permettent de se détendre.

La Piazza, considérée comme une vitrine de la vieille ville, ne nous a pas séduite.  Son style qui veut rappeler la place Saint-Marc de Venise est peu artificiel.

A Batoumi vous trouverez aussi une tour de « Tcha Tcha » avec des distributeurs qui déversent le fameux alcool géorgien !

Le boulevard de Batoumi et sa plage

La grande attraction de Batoumi est son boulevard qui longe la côte sur 7 km. D’un côté, vous verrez une immense plage de galets bien fréquentée, au milieu de superbes jardins et côté intérieur une succession d’immeubles et curiosités architecturales.

Le mieux est de commencer la balade au nord. On commence par le monument « Ali et Nino » inspirée d’un roman de Kurban Saïd qui raconte l’histoire tragique entre un musulman et une chrétienne. Les deux statues s’illuminent la nuit et se rapprochent pour ne former qu’une. La journée elle se séparent.

Juste à côté se trouve le port maritime avec son intéressant bâtiment de style soviétique.

Plus loin on découvre la Tour de l’Alphabet et l’hôtel Méridien, deux constructions à la conception étrange qui sont devenues iconiques de Batoumi. La tour de l’Alphabet représente un brin d’ADN avec les 33 lettres de l’alphabet géorgien.

Au cours de notre balade, nous avons observé des édifices soviétiques décrépis, mais fascinants côtoyer de nouvelles tours gigantesques, commercialisés par Orbi,  dont on se demande comment vont se dérouler les réunions de copropriétés ! On a, de plus, vu un étonnant restaurant construit à l’envers ou une réplique du colisée !

Les hôtels Hilton et Sheraton présentent des architectures intéressantes. Du haut du Sheraton il y a d’ailleurs un bar panoramique avec une large vue de la ville.

Un très beau jardin avec plein de palmiers se déroulent entre le boulevard et la plage.

Si vous avez du temps, allez voir le lac Ardagni avec ses fontaines dansantes.

Il y a de très bons restaurants à Batoumi. Pour déjeuner nous vous recommandons le café Fanfan.

La plage de Batoumi

Vous ne quitterez pas la ville sans passer un moment sur l’immense plage de galets. Avec le ciel souvent gris celà donne une impression d’être à la mer du Nord en Belgique.

Ce qui nous a frappés à Batoumi, comme ailleurs en Géorgie, est la présence de nombreux touristes d’Arabie Saoudite et des Émirats. On voit les femmes déambuler dans leur hijab ou niqab tout étonné par un monde verdoyant et montagneux loin de leur environnement désertique.

C’est un lieu de vie et il est bien agréable de s’y promener. Des piers et des animations forains l’agrémente.

Batoumi : une ville à visiter sans idée préconçue

Nous avons aimé l’ambiance bon enfant de cette cité balnéaire pour terminer notre périple géorgien. Nous avons aussi apprécié d’aller dans un endroit inconnu pour lequel nous n’avions aucune idée préconçue.

Sachez cependant que les avis sont très partagés. Certains, comme nous, on beaucoup aimé cette ville étonnante. D’autres ont été rebutés par son manque d’harmonie.

Que voir dans les autres grandes villes de Géorgie ?

Gori : La ville natale de Staline

Gori a vu naitre Staline. Jeune, un portrait le montre plutôt comme un beau gosse qui voulait devenir poète ! Malheureusement, il a mal tourné et l’histoire retiendra surtout le dictateur sanguinaire. À Gori, un musée lui ai consacré.

La maison natale de Staline et son wagon particulier sont les deux pièces maitresses du musée. Sinon l’immense bâtiment reprend des peintures et des photos de propagandes donnant une image tronquée du personnage. On doit aller dans une petite salle cachée pour que soient évoqués les goulags et les millions de victimes que cela a entrainés.

Cette « glorification » de Staline nous a un peu dérangés. Mais il faut se remettre dans le contexte géorgien. Staline est le grand homme du pays et l’un des vainqueurs de la seconde guerre mondiale. De son temps, la République de Géorgie était plutôt privilégiée comme la destination de vacances de la nomenklatura soviétique.

Ce fut un arrêt instructif que nous ne regrettons pas.

Staline jeune
Portrait de propagande de Staline

Borjomi : La ville des thermes

Borjomi est très célèbre dans l’ancien bloc de l’est pour son eau minérale gazeuse. Elle a un goût assez prononcé, mais on s’y habitue vite. Elle est excellente pour faciliter la digestion des « khachapuri », les renommées galettes fourrées au fromage ou à la viande !

Borjomi est une petite ville thermale coincée au fond d’une vallée boisée du Petit Caucase. Les familles géorgiennes y viennent passer leurs vacances. Nous y avons aimé son ambiance bon enfant.

Borjomi a commencé, sous l’impulsion de la famille impériale Romanov, par être un lieu de villégiature aristocratique. Puis du temps de l’Union Soviétique les palaces furent transformés en sanatorium pour la nomenklatura. Aujourd’hui, elle est une petite ville touristique un peu endormie.

Dans le parc thermal, on trouve des attractions foraines désuètes et un téléphérique antédiluvien.

Après deux kilomètres de marche dans une gorge on accède aux bassins d’eau chaude où l’on peut se prélasser en famille.

Pour diner, nous avons déniché un petit restaurant qui ne paye pas de mine : le café Tourist. La décoration est kitch, mais chaleureuse et vous renvoie à une époque où l’Union soviétique existe encore. Le patron est un vieux monsieur qui vous concoctera un copieux repas pour seulement quelques euros. Lorsque vous lui demanderez un verre de « tcha-tcha », sorte de marc de vin, à la fin son visage s’illuminera !

Autour de la ville, il y a le parc national de Borjomi où l’on peut faire des randonnées de plusieurs jours. Bien que les sommets ne soient pas aussi élevés que dans le Grand Caucase, attendez-vous à des dénivelés importants. Nous avons fait une jolie balade en voiture jusqu’à la station de ski de Bakouriani

Koutaïssi : Une charmante ville de province

Koutaïssi était, pour nous, une simple étape entre Borjomi et les montagnes de Svanétie. C’est la troisième plus grande ville de Géorgie. Elle était, du temps de l’Union soviétique, un important pôle industriel. La plupart n’ont pas survécues par manque de compétitivité. De ce fait, une partie de ses habitants, comme ailleurs dans le pays, ont émigré à l’étranger pour trouver du travail. 

Nous y avons passé une excellente soirée. On y trouve de très bons restaurants. Nous reccommandons le Palati. Pensez à réserver car il est vite plein.

La cathédrale de Bagrati construite au XIe siècle est à voir. Nous avons aimé déambuler dans la vieille ville autour d’un square et le Pont Blanc piétonnier. Nous avons adoré le téléphérique antédiluvien qui mène à un parc d’attractions tout aussi désuet !

En partant, ne manquez pas l’ancien parlement avec son architecture étonnante de la forme d’un escargot !

Elle est un bon point de départ pour visiter la région de l’Imeriti, que nous n’avons pu faire par manque de temps.

Notre conclusion sur les villes géorgiennes

Bien sur les montagnes sont le premier attrait touristique de la Géorgie. Concernant les villes, pour paraphraser le guide Michelin, elles « méritent le détour ».

A condition d’être curieux vous pouvez découvrir beaucoup de choses. Ne les ignorez donc pas dans votre voyage !

Attendez-vous cependant à aussi voir en Géorgie de nombreux bâtiments en ruine. En particulier, des immeubles type HLM de l’ère soviétique peu entretenus. De plus, la Géorgie subit régulièrement des tremblements de terre qui laissent leurs stigmates sur les habitations. Ils restent pourtant habités car la Géorgie, bien qu’ayant connu un bon développement économique, reste un pays pauvre.

Conseils pratiques pour votre voyage à Tblissi et dans les villes géorgiennes 

Je vous explique comment nous avons organisé notre voyage en Géorgie, avec tous mes conseils pratiques, dans l’article suivant :

Comment bien préparer son voyage en Géorgie ?

les conseils pratiques pour votre voyage en Géorgie

კარგი მოგზაურობა !

Bon voyage!

Commentaires

3 Commentaires 

  1. Merci pour cet article qui ouvre une fenêtre sur une destination aussi étonnante qu’inattendue. Le bucolique de Borjomi enfouie dans la verdure des montagnes avec ses maisons en dentelle donne très envie. La série finale de photos d’immeubles est particulièrement belle. Bravo!

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  2. Bonjour et bravo pour cet article détaillé. En 3 semaines vous avez fait le grand tour avec tous les points principaux. Puis-je utiliser une ou deux photos de votre trip en Touchétie pour illustrer mon article sur la question (en vous mentionant bien sûr) ?
    Merci d’avance.
    Sébastien

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    • Bonjour Sébastien,
      Merci pour votre retour. Pour les photos je vous ai répondu par mail en mp.
      Je suis allé voir votre site qui est très intéressant pour mieux connaitre les vins géorgiens qui ont besoin d’être explicités pour être mieux appréciés !
      Jacques

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