Croisière à bord de Renaissance : de Naples à Marseille

Une croisière ? Jamais ! C’est ce que je pensais, jusqu’à ce que je découvre une autre façon de voyager à bord de Renaissance : une expérience qui se veut plus rétro, axée sur la mer et les escales.

Les croisières? Ce n’est pas pour moi!

Voyager en Europe en novembre n’est pas la période idéale. Les beaux jours sont derrière et l’hiver pas encore là ! Paradoxalement, c’est aussi le moment où nous avons le plus envie de partir, car Paris à cette époque n’est pas sous son meilleur profil.

En faisant des recherches sur internet, mon conjoint m’a dit : « et pourquoi pas une petite croisière en méditerranée ? » Ma réponse ne fut pas très enthousiaste, car j’avais une mauvaise image des croisières qui sont devenues une industrie bien éloignée de ma conception du voyage.

Mon image des croisières : d’énormes immeubles flottants !

En effet, je n’avais aucune envie de me retrouver sur un bateau comme l’Icon of the Seas. Ces navires, malheureusement de plus en plus nombreux, sont, selon moi, tout simplement monstrueux. On dirait d’énormes immeubles flottants et, à bord, l’expérience de voyage s’apparente plus à un séjour dans des parcs d’attractions ou des centres commerciaux qu’à une découverte de la mer ou des escales.

Je sais que beaucoup sont ceux qui y trouvent leur compte pour se détendre lors de leurs vacances, mais c’est, je pense, plus un loisir que du voyage dans le sens d’explorer le monde.

Les croisières haut de gamme : une alternative séduisante, mais onéreuse

À l’opposé, plusieurs compagnies comme Ponant ou Star Clipper proposent de magnifiques croisières haut de gamme. Les bateaux sont le plus souvent superbes, et le petit nombre de passagers à bord donne un caractère intimiste, mais aussi élitiste au voyage. Il faut également être prêt à débourser plusieurs milliers d’euros par personne et par semaine pour accéder à ce niveau de prestation.

Voyager autrement : les ferries

C’est pourquoi j’ai toujours été plus attiré par les voyages à bord de ferries. J’aime leur côté utilitaire qui est de relier les peuples insulaires avec un continent ou d’autres iles. Pas plus tard que le printemps dernier, j’ai beaucoup apprécié mon voyage en ferries et en train qui m’a emmené jusqu’en Irlande, et que j’ai raconté dans plusieurs articles de Paris à Dublin.

Une découverte : la Compagnie Française des Croisières

Mais, en surfant sur Internet, mon conjoint est tombé sur une nouvelle compagnie qui a piqué sa curiosité : la Compagnie Française de Croisières (CFC).

Tous les textes en couleur corail indiquent un lien interne ou externe que je vous invite à cliquer.

Une croisière à bord de Renaissance qui m’a donné envie!

CFC est une compagnie toute jeune, opérationnelle depuis à peine un an, et qui ne possède qu’un seul bateau : Renaissance, anciennement Maasdam, un navire de la compagnie Holland America Line, construit en 1991.

Le site Internet de CFC promet des croisières « à l’ancienne », davantage orientées vers la culture, la gastronomie, la convivialité et la découverte des destinations. Originalité : ils ont choisi de ne cibler qu’une clientèle francophone. Leur positionnement prix se veut premium, légèrement plus cher que les offres de Costa ou MSC, mais bien plus abordable que celles de Ponant ou Silversea.

Une croisière de Naples à Marseille, les deux cousines méditerranéennes

Autre particularité qui m’a fait changer d’avis : sur une croisière en Méditerranée en boucle depuis Marseille, CFC donnait la possibilité, à titre exceptionnel, d’embarquer à une escale à mi-parcours, à Naples. J’ai été séduit par l’idée de rejoindre Marseille depuis Naples, deux villes qui ont tant de points communs.

Entre les deux, Renaissance nous offrait l’opportunité de découvrir des villes portuaires que nous ne connaissions pas : Messine, Palerme et Ajaccio.

Le trajet de notre croisière

Croisière de Naples à Marseille

Un tarif imbattable

Enfin, l’argument décisif : le prix ! 1 184 € à deux, en pension complète pendant 7 jours, pour une cabine avec vue sur mer. Un tarif promotionnel accessible grâce à la période la moins prisée de l’année en Europe et hors vacances scolaires.

J’ai donc changé d’avis et accepté de tenter une croisière !

Naples au pied du Vésuve

Nous aurions voulu rejoindre Naples en train, mais pour différentes raisons pratiques et économiques, nous avons décidé d’y aller en avion. Avant notre croisière, nous passons trois jours à Naples, une ville au charme immense. Elle fait partie de celles où j’aimerais séjourner plusieurs semaines afin de mieux profiter de son ambiance.

J’ai le projet d’écrire par la suite un article plus approfondi sur Naples.

Baie de Naples

Jour 1 : découverte de Renaissance et départ de Naples

Enfin, le jour de notre départ ! Nous nous dirigeons vers le terminal de croisières « Stazione Marittima », situé dans le centre-ville, et que nous pouvons rejoindre à pied depuis notre hôtel dans le quartier espagnol.

C’est un imposant bâtiment construit dans les années 30, conçu à l’origine pour accueillir les navires transatlantiques où à destination des anciennes colonies italiennes . Ce qui explique que la salle des pas perdus soit surdimensionnée pour le trafic d’aujourd’hui.

Étant peu nombreux à embarquer de Naples nous nous retrouvons à bord aussi facilement qu’à bord d’un yacht privé !

Port Naples

Première découverte du paquebot Renaissance

En découvrant Renaissance, nous sommes d’abord frappés par l’élégance de sa ligne. Avec sa coque noire et sa cheminée rouge, on dirait un mini France. Les ponts extérieurs sont tous tapissés d’un magnifique plancher en teck, ce qui lui donne une touche de luxe.

Nous passons un double filtre de sécurité, dans le terminal puis à bord du bateau. Notre première impression est bonne. La décoration intérieure est relativement sobre et de bon goût, avec des matériaux de qualité. Les sols sont entièrement recouverts de moquette ou de carrelage. Il est bien agréable de ne pas voir de lino bas de gamme, que l’on retrouve de plus en plus dans les transports collectifs, que ce soit dans les ferries ou les trains.

Découverte Renaissance

L’accueil à la réception est courtois. On nous donne un badge nominatif qui sert à la fois de clé pour accéder à notre cabine et de laissez-passer pour débarquer et embarquer du navire aux escales.

Notre cabine avec fenêtre

Nous découvrons notre cabine au 5e pont. Elle est située au milieu du navire : le meilleur emplacement ! C’est là où la houle se fait le moins sentir, les moteurs sont loin et pas de discothèque au-dessus de notre cabine !

La cabine est de taille raisonnable, environ 16 m², et cosy, avec sa moquette et ses couleurs discrètes dans les tons de beige, avec quelques touches de bordeaux. Les rangements sont nombreux et nous prenons vite possession des lieux.

Cabine extérieure Renaissance

Il existe une cabine intérieure identique dans son aménagement, mais sans hublot. Elle était un peu moins chère, mais nous tenions à avoir une vue extérieure pour pouvoir observer la mer, même la nuit. Se réveiller pendant son sommeil et pouvoir regarder quelques instants la mer est un plaisir inestimable. Cela fait rêver et on se rendort aussitôt !

Une offre de cabines plus luxueuses

CFC propose une cabine légèrement plus grande avec un balcon privatif ou donnant sur le pont promenade, mais à cette période de l’année, fin novembre, nous avons jugé que nous ne jouirions que très peu du balcon !

Cabine Renaissance avec balcon

Enfin, le haut de gamme est composé de cabines près de deux fois plus spacieuses, appelées « suite Renaissance », bien que les espaces salon et couchage ne soient pas vraiment séparés. Pendant le voyage, nous avons pu en visiter une. Leur niveau de confort est nettement supérieur à celui des cabines, mais elles présentent surtout de l’intérêt pour des passagers qui veulent passer de longs moments dans leur intimité sans profiter des espaces partagés. Ce n’était pas notre cas !

Le « nec plus ultra » est la grande suite Renaissance de 87 m². Elle dispose d’un salon et d’une salle à manger privés, et même de sa longue-vue !

Grande suite Renaissance

Notre premier dîner au restaurant Vatel

C’est le moment que nous attendons avec impatience, car la gastronomie de Renaissance est déjà réputée !

Le premier soir, nous nous rendons au restaurant Vatel.

Nous sommes accueillis par le maître d’hôtel. C’est certainement la fonction qui requiert le plus de talents de diplomatie à bord du navire ! En effet, chacun arrive avec ses désirs : être à tel type de table, avec telles personnes, et surtout pas d’autres, etc.

Nous sommes chanceux, car le maître d’hôtel nous place à une table de deux près de la fenêtre, qui est en principe réservée aux clients des suites. Cela nous permet de bénéficier de la vue sur Naples illuminée au moment du départ, à 21 h.

Et le moins que l’on puisse dire est que la salle est spectaculaire. Elle se déploie sur deux niveaux avec une grande mezzanine. La décoration est un peu chargée avec ses dorures, sa moquette et ses motifs géométriques. Mais l’ensemble donne une impression plutôt luxueuse bien qu’elle soit d’origine.

Restaurant Vatel

Nous retrouvons un peu la même impression que dans les grandes brasseries parisiennes, comme La Coupole. C’est un ballet incessant de serveurs stylés et professionnels. Les tables sont recouvertes de nappes blanches, avec de la vaisselle en porcelaine et des couverts en argent, comme il se doit ! La tradition des liners d’autrefois est respectée !

Restaurant Vatel

Notre serveur, d’origine mauricienne comme une majeure partie de ses collègues, nous apporte la carte en nous précisant que nous pouvons prendre tout ce que nous souhaitons. Celle-ci est bien fournie et il y en a pour tous les goûts.

Menu Vatel

Le vin est bien sûr en supplément, mais les prix sont raisonnables et comparables à des restaurants de même standing en France.

La cuisine est d’inspiration française, et les plats sont bien présentés avec un service en général efficace.

Plats au Vatel

Jour 2 : en mer vers le Stromboli

Le plaisir d’une croisière, c’est avant tout de naviguer. C’est pourquoi nous sommes heureux d’avoir une journée en pleine mer, d’autant plus que nous bénéficions en cette fin de novembre d’une météo douce et ensoleillée.

La distance de Naples au Stromboli n’est que d’environ 300 km. Renaissance avance à une allure de sénateur, à la vitesse de 6,8 nœuds, soit un peu plus de 12 km/h ! Le « slow travel » prend tout son sens, et ce n’est pas pour nous déplaire.

Un temps idéal pour profiter des espaces de détente extérieurs de Renaissance

Après un petit-déjeuner au restaurant Vatel, nous partons visiter les espaces extérieurs du navire. Nous commençons par une promenade sportive sur le 6e pont. Une vaste coursive, recouverte d’un beau plancher en teck, en fait le tour. Et comme les panneaux l’indiquent, en faire quatre fois le tour permet de parcourir une distance de 1,6 km.

Puis, nous nous rendons sur les ponts 12 et 13, avec leurs larges espaces, pour simplement passer un bon moment à contempler la mer. Rien de mieux pour se détendre !

Ponts extérieurs Renaissance

À midi, nous décidons d’aller au restaurant buffet Belle-Île pour nous préparer une salade légère. Nous nous installons à l’extérieur pour profiter du soleil qui nous a bien manqué à Paris pendant tout l’automne 2024.

L’après-midi, il fait suffisamment chaud pour nous donner envie de nous mettre en maillot de bain et nous étendre sur les transats du pont arrière pour faire la sieste autour de la piscine. Encouragés par quelques baigneurs un peu plus téméraires, nous nous y plongeons également, avec la bonne surprise, de découvrir que l’eau est d’une température très agréable.

Ponts extérieurs Renaissance

Navigation autour du légendaire volcan du Stromboli

Vers 16 h, la directrice de croisière nous invite à nous rendre à la proue de Renaissance, car nous approchons du Stromboli. L’île est formée d’un volcan actif appartenant à l’archipel des Éoliennes, au nord-est de la Sicile. Nous l’apercevons avec son panache de fumée qui se fond dans les nuages. Nous tentons d’imaginer sa masse véritable, car la base du Stromboli repose à 2 000 mètres sous l’eau, tandis qu’il ne s’élève qu’à 926 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Stromboli en vue

Renaissance en fait le tour avec lenteur et majesté. Nous voyons le soleil doucement décliner vers la mer, dans des teintes de plus en plus jaunes et orangées. C’est magnifique !

Coucher de soleil Stromboli

Comme nombre de nos compagnons de voyage, nous restons sur le pont à admirer ce spectacle, où nous sommes aux premières loges. À la nuit tombée, nous avons la chance de voir l’une des fameuses explosions stromboliennes, avec l’éjection de cendres et de lapilli à quelques dizaines de mètres de hauteur, dans un rouge incandescent.

Stromboli la nuit

Nous nous remémorons également nos lectures de jeunesse avec le roman de Jules Verne, « Voyage au centre de la Terre », où les héros reviennent à la surface sur les flancs du Stromboli.

Tenue de soirée à bord de Renaissance

N’étant pas habitués aux croisières, nous nous posions la question avant de partir sur Renaissance quels codes vestimentaires devions-nous suivre pour les soirées à bord du navire. Le site internet de la CFC indique que les smokings et robes longues ne sont plus obligatoires à bord, comme nous l’aurions pu imaginer, mais demande simplement d’adopter une garde-robe élégante, mais non formelle. Ce qui laisse une latitude d’interprétation importante et de ce fait nous voyons le soir un peu tous les styles vestimentaires chez nos compagnons de voyage !

Après nous être changés, ce deuxième soir, nous allons prendre un apéritif au bar « Océan ». Le groupe New Generation, accompagné par d’une chanteuse plutôt talentueuse, alterne avec un binôme de très bons musiciens de musique classique, violon et violoncelle : Shayne et Wallie.

Bar Ocean Renaissance

Puis, après notre dîner à l’incontournable restaurant Vatel, nous nous rendons à l’amphithéâtre pour le show du soir.

La troupe composée de chanteurs et danseurs nous propose chaque soir un spectacle de type comédie musicale. La qualité est toutefois inégale et certains membres de la troupe manquent parfois de professionnalisme. Un artiste sort du lot : Yoan Jacquet. Ce soir-là, il présente un one-man-show où il nous raconte, et chante, son parcours très personnel avec sensibilité et beaucoup de talent.

One man show Yoan Jacquet

Nous finissons la soirée par un verre au bar panoramique. L’ambiance est sage, avec une musique pour les jeunes des années 80… soit la moyenne d’âge des passagers de Renaissance !

Jour 3 : Escale à Messine en Sicile

Nous nous levons de bon matin pour monter rapidement sur le pont au moment où Renaissance passe le détroit de Messine, avec ses moteurs à pleine puissance pour contrer le fort courant qui sévit à cet endroit. Le paquebot se fraie un chemin entre les ferries qui relient l’Italie à la Sicile. Un projet de pont est à l’étude, mais pour le moment, même les trains empruntent le bateau pour franchir le détroit.

Arrivée Messine

Renaissance accoste dans le port en centre-ville. Messine offre un visage un peu austère, avec des bâtiments sévères et de larges avenues qui se coupent à angles droits. Il est vrai que Messine a connu beaucoup d’événements tragiques, comme des guerres et des tremblements de terre, qui ne lui ont pas laissé grand-chose de son histoire. Seule la cathédrale du XIIe siècle mérite le détour, de la même manière que le dit le guide Michelin.

Aussi, nous décidons de louer une voiture pour profiter pleinement de notre longue escale qui prend toute la journée.

Taormine : le Saint-Tropez sicilien

Nous nous rendons dans le village perché de Taormine. C’est l’attraction majeure de la région et tous les touristes s’y précipitent. On nous avait prévenus : « Vous verrez, on peut à peine marcher, tellement il y a de monde ! » Nous sommes agréablement surpris, car l’avantage du mois de novembre est que l’affluence est modérée.

Depuis son théâtre antique, nous nous baladons dans sa rue marchande jusqu’à son belvédère, qui offre un cadre exceptionnel avec vue sur l’Etna enneigé.

Taormine

Nous décidons cependant de ne pas trop nous attarder à Taormine, qui, bien que très jolie, a perdu de son âme avec le tourisme.

Les villages alentour et leurs magnifiques vues sur l’Etna

Comme nous avons une voiture, nous visitons deux autres villages légèrement moins connus : Savoca et Castelmola, d’où nous bénéficions d’une vue panoramique sur l’Etna enneigé.

Nous déjeunons à la terrasse de l’excellente Taverna dell’Etna.

Les deux villages sont surtout intéressants pour leur situation et l’enchevêtrement de leurs rues. Le temps nous manquant pour aller jusqu’à l’Etna, nous retournons en fin d’après-midi à Messine pour embarquer à bord de Renaissance.

Savoca Castelmola

Jour 4 : Escale à Palerme en Sicile

Après une navigation nocturne depuis Messine nous atteignons Palerme à 8 h. Le temps est toujours splendide et presque estival.

D’autres façons de partir en croisière devant nos yeux

C’est donc sous le soleil de Palerme, sur un pont extérieur, que nous prenons notre petit-déjeuner lorsque nous voyons arriver deux paquebots : Silver Ray et MSC World Europa. Avec Renaissance, nous avons devant nous trois conceptions radicalement différentes de la croisière.

D’abord, l’ultra-luxe avec Silver Ray de la compagnie Silversea. Le paquebot est flambant neuf et, pour une taille très similaire à celle de Renaissance, il transporte un maximum de 728 passagers, contre 1100 pour ce dernier. De loin, nous avons l’impression d’un grand yacht. Les cabines sont toutes des suites avec balcon.

Silver Ray

Ensuite, World Europa, construit en 2022, un nouveau mastodonte considéré comme l’un des fleurons de la compagnie italienne MSC, avec 6762 passagers ! Son tonnage dépasse les 215 000 tonneaux, contre environ 55 000 tonneaux pour les deux premiers. Voir ce bateau manœuvrer dans le petit port de Palerme est presque effrayant. À l’arrière, nous apercevons un immense patio avec deux immeubles qui se font face sans aucun caractère maritime.

MSC World Europa

Le ratio membre d’équipage par nombre de passagers donne une bonne idée du positionnement marketing des navires. Il est de 1 pour 1,3 avec Silver Ray et 1 pour 3,3 avec World Europa. Renaissance se situe dans une gamme intermédiaire, avec environ 1 membre d’équipage pour 2 passagers.

La croisière est devenue un peu comme les courses hippiques : soit très élitiste, soit très populaire. En tout, nous sommes confortés dans notre choix de croisière sur Renaissance avec son offre moyenne de gamme !

À la découverte de Palerme, à la fois belle et délabrée

Nous n’avions jamais visité Palerme auparavant et, c’est un peu le revers d’une croisière, nous n’avons qu’une journée pour la découvrir. Or, le charme de Palerme ne se dévoile pas du premier coup.

Le port est en centre-ville qui se visite facilement à pied.

La ville est une juxtaposition d’immeubles quasi en ruines et des églises ou des palais splendides. Il faut dire que l’histoire de la ville est très riche. Depuis le 9e siècle, les Arabes, les Normands et les Espagnols ont fortement marqué l’architecture de la ville, avec un mélange de styles des plus réussis.

En une journée, nous ne pouvons visiter les très nombreux palais ou églises de Palerme.

Palerme églises

Nous choisissons d’aller au Palazzo dei Normanni pour admirer la fameuse chapelle Palatine. Guy de Maupassant a écrit à son sujet : « La chapelle Palatine, la plus belle qui soit au monde, le plus surprenant bijou religieux rêvé par la pensée humaine et exécuté par des mains d’artiste. »

C’est dans ce palais qu’a vécu l’un des monarques les plus exceptionnels de Sicile : Roger II, un roi normand au XIIe siècle. Il mit en place une administration efficace, attira les savants et les artistes, et joua un rôle clé pour asseoir la légitimité et l’indépendance du Royaume de Sicile face aux empires Byzantins ou Germaniques.

Chapelle Palatine

La ville cherche visiblement à se débarrasser de l’encombrante mafia. Mais, au coin d’une rue nous tombons sur des affiches et un mémorial en souvenir d’Emanuele Burgio, le fils d’un ancien mafieux assassiné en 2021. Ce qui fait un peu froid dans le dos.

Mafia Palerme

De notre brève visite, ce sont surtout quelques images que nous gardons de cette ville que nous retournerons certainement mieux explorer dans l’avenir.

Palerme

Nous rejoignons le bateau pour l’heure du diner avant la longue traversée de Palerme à Ajaccio de plus de 36 heures. Après des manœuvres délicates avec l’aide d’un bateau-guide Renaissance, quitte la baie illuminée de Palerme.

Départ Palerme

Jour 5 : en mer avec de fortes rafales de vent

Le capitaine nous avait prévenus : la traversée serait agitée avec des rafales de vent supérieures à 100 km/h. Nous passons cependant une excellente nuit. Notre cabine est située au milieu du navire, à l’endroit où cela bouge le moins. Tant mieux pour nous !

Visite de la passerelle de commandement

Nous apprenons que des visites de la passerelle sont possibles. Le nombre de places est cependant très limité, et l’équipage n’en fait pas la publicité pour éviter trop de déceptions. Nous avons la chance de pouvoir nous inscrire à l’une des visites guidées, que nous avons trouvée passionnante.

Par mon passé professionnel, je suis plus familier avec les cockpits d’avion. Ce qui me frappe, c’est l’immensité de la passerelle. Même si le bateau a plus de 35 ans, les instruments d’aide à la navigation sont nombreux et très modernes. Mais détail amusant, comme autrefois, un matelot est chargé de surveiller la mer à vue d’homme !

Passerelle commandement Renaissance

C’est aussi l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les conditions de travail des équipages en discutant avec les officiers. Renaissance est immatriculé aux Bermudes. À part quelques exceptions, comme le capitaine, CFC n’emploie personne en direct et fait appel à des agences de recrutement spécialisées dans l’industrie maritime. Les contrats sont régis par les lois locales des Bermudes, moins protectrices pour les employés qu’en Europe. Les niveaux de salaire y sont plus bas et, surtout, la durée des journées de travail est bien supérieure aux 35 heures appliquées en France.

Il n’y a donc pas de mystère. Si les amateurs de croisières européens ou nord-américains peuvent bénéficier de prix en pension complète très compétitifs, c’est qu’à l’autre bout de la chaîne, les coûts de production doivent être les plus faibles possibles. Pour rester concurrentielle face à des géants comme MSC ou Carnival Corporation, CFC ne peut échapper au très discutable système de délocalisation des employés maritimes.

Comment s’occuper à bord par mauvaise météo?

Renaissance est fidèle à la tradition des animations que les compagnies maritimes ont développées par le passé pour occuper leurs passagers lors des longues traversées océaniques. Le temps étant moins propice à rester de grands moments sur les ponts extérieurs, nous nous intéressons davantage à voir quoi faire à l’intérieur. En milieu d’après-midi, l’accès extérieur sera même interdit à cause des vents violents.

Chaque jour, nous recevons le programme des activités suggérées pour le lendemain. À terre, CFC propose bien sûr des excursions, mais nous n’avons pas eu l’occasion de les tester, car nous sommes plutôt de farouches adeptes du voyage en indépendant.

Programme quotidien Renaissance

À bord, nous aurions pu suivre chaque matin une classe de yoga ou un parcours sportif, participer à un bingo ou à d’autres jeux ou quiz. Chaque après-midi, un nouveau film est également présenté au grand auditorium, que l’on peut ultérieurement retrouver sur la TV de sa cabine.

Personnellement, nous sommes surtout intéressés par les conférences. Celle proposée par le second mécanicien sur les systèmes de propulsion de Renaissance est passionnante.

Nous apprécions aussi la bibliothèque à l’ancienne. De nombreux livres sont à disposition des passagers pendant la croisière. Le cadre, avec de confortables fauteuils et même des bureaux avec vue mer, est cosy et invite à la détente.

Bibliothèque et conférence Renaissance

Un peu plus loin, plusieurs de nos compagnons de voyage s’adonnent aux jeux de société : Scrabble, bridge… CFC avait à l’origine prévu un casino, mais l’a retiré, car il ne répondait pas aux attentes de la clientèle francophone. Les machines à sous clinquantes ne correspondaient pas trop au style du bateau ! J’apprendrai à notre retour qu’un nouveau salon de jeux de société sera aménagé à la place début 2025.

Vu la météo plus fraîche, nous pensions tout de même nous rendre à la seconde piscine intérieure, située sous une grande verrière au centre du bateau, sur le pont supérieur. Mais nous constatons que l’équipage l’a recouverte d’un filet pour en interdire l’utilisation, car, même là, les vagues sont impressionnantes ! Nous nous rabattons donc sur les deux jacuzzis, mais l’un est trop chaud et l’autre pas assez.

Parmi les activités que nous n’avons pas testées, par manque de temps, il y a le spa, payant, et la très belle salle de sport à l’avant du paquebot.

Salle gym et Spa Renaissance

Pour être honnêtes, la plupart des amateurs de croisières du XXIᵉ siècle, avides de sensations, trouveront les animations désuètes. On ne retrouve ni patinoires, ni toboggans gigantesques, ni acrobates, ni machines à sous sur Renaissance, contrairement aux navires les plus récents.

Ici, la priorité est donnée à la mer et à la découverte des escales. Tant mieux pour nous, car c’est précisément ce que nous recherchons.

Soirée de gala !

La fin de la croisière approche et une soirée de gala est organisée à bord. C’est l’occasion de rendre hommage aux serveurs et aux chefs de Renaissance.

Soirée de gala au Vatel

Jour 6 : Escale à Ajaccio en Corse

Nous restons seulement quelques heures à Ajaccio, qui, fin novembre, fait un peu endormie. C’est surtout le cadre montagneux qui fait le charme de la ville, car celle-ci est petite et sans grand charme.

Nous faisons une petite balade en commençant par le marché et ses excellents produits corses. Puis nous passons devant la cathédrale et la maison natale de Napoléon Bonaparte avant de monter au mémorial qui lui est dédié.

Nous avions prévu de faire une balade à vélo jusqu’à la tour génoise de la Parata et les îles Sanguinaires, mais le temps trop venteux nous en a dissuadés.

Nous retournons donc au bateau pour simplement lire et nous reposer avant le départ, annoncé à 16 h.

Dernier coucher de soleil avant la tempête !

Renaissance quitte en douceur le port d’Ajaccio.

Nous assistons à notre dernier coucher de soleil qui est l’un des grands plaisirs d’être en mer !

Coucher de soleil Ajaccio

Le dernier soir, on nous demande de mettre nos valises dans le couloir. Nous les récupérerons le lendemain à l’arrivée dans le terminal.

Dès que nous passons les iles Sanguinaires la mer devient plus forte.

Avec, à nouveau, des vents de près de 100 km/h, soit 10 sur l’échelle de Beaufort, c’est la tempête ! Pourtant Renaissance est étonnement stable.

Fin de croisière

Jour 7 : Arrivée à Marseille

Après six jours de traversée depuis Naples, c’est la fin de notre périple. Renaissance glisse vers Marseille, qui est l’un de ses deux ports d’attache, avec Le Havre.

J’ai une pensée nostalgique pour ma mère qui est partie, à l’âge de 18 ans, en 1951, depuis Marseille vers Tahiti à bord du Chang Chow. Je raconte son voyage extraordinaire d’un mois dans un autre article : « Voyage de Marseille à Tahiti en 1951 : carnet de bord ».

Le débarquement se fait par vagues successives, selon un créneau horaire donné à chacun, afin d’éviter l’engorgement sur la passerelle.

Un accès au port indigne!

Arriver ou partir du port de Marseille est loin d’être une expérience agréable.

Accès port de Marseille

Depuis le bateau, nous devons marcher une bonne quinzaine de minutes jusqu’à un arrêt de bus, où nous patientons un long moment avant qu’une navette archibondée nous emmène à travers le port jusqu’à la Joliette. Enfin, nous descendons dans une zone glauque, totalement dépourvue d’aménagements, sous une immense affiche « Votez CGT » ! La seule alternative est de prendre au terminal du paquebot un taxi hors de prix. Bienvenue à Marseille. ☹

Navette port Marseille

Le contraste avec la qualité des installations de Naples et leur facilité d’accès, même à pied, n’est pas du tout à l’honneur de Marseille.

Marseille, la cousine française de Naples

Nous sommes cependant heureux de retrouver une des villes les plus intéressantes de France. Pour prolonger l’expérience de la croisière, nous décidons de dormir une nuit au Grand Hôtel Beauvau, dont les chambres ont une magnifique vue sur le Vieux-Port.

Vieux Port Marseille

Il est étonnant que Marseille et Naples ne soient pas jumelées, car elles sont tellement similaires. Ce sont avant tout des ports historiques remontants à l’Antiquité et qui sont tournés vers la Méditerranée. Les deux villes sont toutes les deux construites sur des collines, avec des vues spectaculaires sur leurs baies respectives.

Les habitants de Naples et Marseille ont en commun d’être souvent perçus comme cosmopolites, chaleureux, mais indisciplinés, directs et chauvins. Ils partagent d’ailleurs la même passion pour le football (SSC Napoli et l’Olympique de Marseille).

Les quartiers populaires comme le Quartieri Spagnoli à Naples ou le Panier, le Camas à Marseille, cohabitent non loin de quartiers aux villas somptueuses comme Vomero à Naples et Endoume à Marseille.

Ce sont deux villes à forte personnalité, pas toujours bien comprises par le reste de leurs pays respectifs.

Avoir vu les deux villes à seulement quelques jours d’intervalle nous permet d’autant mieux apprécier leur gémellité.

Marseille vue de la Bonne Mère

C’est l’heure du bilan!

De par ma personnalité, j’ai tendance à préparer mes voyages à l’avance. Cette fois-ci, ce ne fut pas le cas, car nous avons tout organisé moins de dix jours avant notre départ. J’ai trouvé que ce côté impromptu a rajouté un charme à notre voyage, d’autant plus que le concept de croisière était une nouveauté pour nous.

Une croisière réussie

Notre expérience à bord de Renaissance a été une réussite. Il faut d’abord noter la grande gentillesse et la disponibilité du personnel. Nous avons aimé le côté « à la française », en particulier pour la gastronomie qui est de qualité.

Le navire est spacieux et bien conçu. Très vite, nous nous y sommes sentis comme chez nous. D’autant plus que tous les espaces publics sont d’accès libre, comme, par exemple, le restaurant en dehors des heures d’ouverture. Même avec une mer agitée, nous avons trouvé le bateau très stable et confortable. Le fait qu’il soit ancien, construit en 1991, lui donne un caractère un peu rétro, charmant.

Nous avons aimé ne pas subir de pression commerciale pour acheter des services ou des excursions en supplément. Par exemple, pouvoir s’asseoir dans un bar sans consommer est possible.

Avoir eu l’occasion d’embarquer à Naples, à mi-croisière, a été un vrai plus pour nous. D’une part, cela nous a permis d’avoir le choix entre une croisière longue (13 nuits) ou courte (6 nuits) et, d’autre part, nous avons aimé l’idée d’aller d’un point A à un point B, plutôt que de faire une boucle.

Les débarquements et embarquements à chaque escale ont toujours été très fluides.

Les points à améliorer, selon moi, sont mineurs. Il faudrait, par exemple, revoir le système de climatisation dans les cabines, qui manque de précision (trop chaud, trop froid), ainsi que les jacuzzis, dont le fonctionnement laisse à désirer.

Les interventions du capitaine auraient pu être plus fréquentes et apporter davantage de détails sur notre navigation et le fonctionnement du navire.

L'auteur et son conjoint à bord du Renaissance

Que va devenir Renaissance avec la fusion entre CFC et Ambassador?

CFC a prévu des améliorations techniques pour son navire Renaissance lors de la cale sèche de janvier 2025. Ces travaux permettront au navire de se conformer à la norme environnementale Organisation Maritime Internationale Tier 3. Par exemple, Renaissance pourra se brancher sur le réseau électrique d’un port équipé plutôt que de faire tourner ses moteurs pendant le temps de l’escale.

Depuis notre croisière, nous avons appris que CFC fusionnait avec Ambassador Cruise Line, un groupe britannique. Ce rapprochement s’explique pour des raisons d’économies d’échelle, car CFC, avec un seul paquebot, pouvait difficilement survivre.

Mais les sujets d’inquiétude sont nombreux. Est-ce Renaissance conservera son concept de croisière à la française et un peu rétro ? Ou bien est-ce que les nouveaux dirigeants décideront d’aligner Renaissance sur les standards internationaux ou Anglo-saxons pour toucher une clientèle plus large ? Si c’est le cas, je ne suis pas sur de vouloir renouveler mon expérience de croisière ! À suivre…

Renaissance

Conseils pratiques pour votre voyage de Naples à Marseille à bord de Renaissance

Réserver sa croisière à bord de Renaissance

Le site CFC Croisières est clair et très complet.

cfc-croisieres

Rejoindre Naples et Marseille

Selon dont vous partez les deux villes sont faciles d’accès tant en train qu’en avion. Avec la réouverture de la ligne Paris Milan en avril 2025 il est même possible de faire Paris Naples en train dans la journée.

SNCF

Trenitalia

Air France

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    En Sicile, à Messine, nous avons loué une voiture chez Sicily by car et nous en avons été très satisfait. 

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    Sur le trajet de Naples à Marseille les sites officiels des météos italiennes et française sont les plus utiles.

    Meteo.it

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    Buon viaggio !

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    Commentaires

    13 Commentaires 

    1. Bonjour à vous,

      Je suis Yoan, le chanteur du bateau. Je souhaite vous remercier chaleureusement de m’avoir mentionné dans votre article que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt. Je suis énormément touché par cette adorable attention ❤️Qui plus est, je trouve le résumé de votre croisière très intéressant et très bien écrit: il reflète assez bien l’essence et les valeurs de Renaissance tout en appuyant sur nos axes d’amélioration et de progrès.

      J’espère avoir le plaisir de vous revoir à bord de notre maison et je vous souhaite une belle soirée.

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      • Magnifique reportage !
        Une seule nuance, ayant été membre d’équipage Croisieres Paquet le nom d’un bateau est considéré comme un prénom, on dira plutôt «  Renaissance » ou « à bord de Renaissance » et non du Renaissance ( du équivaut à de le ) le chanteur Yoan dans son commentaire a choisi la bonne tournure, à mon sens plus élégante.
        Merci pour la qualité de cette narration.
        Cordialement.

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        • Merci Sophie pour votre commentaire. J’ai corrigé mon article avec votre remarque très pertinente!

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    2. Bonjour,
      Merci beaucoup pour la description de votre croisière et du bateau.
      Nous découvrirons pour la 1ère fois le bateau fin mars.
      Nous ferons également un petit compte -rendu sur notre ressenti. Nous pensons que cela ressemblera à « Croisières de France ».
      Nous avons navigué s/ COSTA, MSC mais ce qui nous gênait le plus, ne pas pouvoir parler français tout le temps à bord ne maîtrisant pas l’anglais, juste le minimum. Nous allions aux permanences des référents francophones mais parfois c’était s/ les heures du dîner…
      Nous apprécions les spectacles le soir très variés et les conférences s/ certains destinations. Pour le reste, nous sommes assez indépendants.
      A bientôt: Magguy

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    3. Bonjour,
      J’ai lu avec intérêt votre reportage dont j’apprécie la qualité rédactionnelle, le graphisme et les belles photos. J’ai aussi parcouru votre blog, mesurant la somme de travail que cela vous a demandé pour arriver à ce niveau de maîtrise. Je vous en félicite d’autant plus qu’il s’agit de donner vie à une passion.
      Je me suis trouvé moi-même sur le Renaissance, pour la première fois, fin novembre 2024 avec la croisière Empereur (Italie – Sardaigne – Corse). Le temps était magnifique, comme pour votre propre croisière. Je présume donc que la fin novembre que vous citez est aussi celle de l’année 2024.
      Je valide vos commentaires et observations sur le bateau qui est plaisant. Il me fait beaucoup penser au « Zénith » de Croisières de France – compagnie aujourd’hui disparue – sur lequel j’ai fait mon premier tour de Méditerranée en 2015. Le concept de CFC est très semblable à celui de cette ancienne compagnie française dont tous les passagers conservent un excellent souvenir, regrettant sa disparition. CFC prend un peu la suite, faisant renaitre sur la mer la qualité française si appréciable. Les prix restent cependant un peu élevés. C’est probablement une question d’échelle. On verra ce que donne la fusion avec une autre compagnie. Le caractère français sera-t-il préservé ? C’est l’attente unanime de tous les passagers avec lesquels j’ai conversé.
      Encore merci pour ce beau reportage.

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      • Merci Michel pour votre commentaire qui me touche beaucoup. Notre croisière a eu lieu effectivement en novembre 2024.

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    4. Bravo et Merci Jacques tu vas me réconcilier avec les croisières !
      Mes expériences :
      1992 Le Ponant, le tout 1er, une semaine de PTP à PTP : exceptionnel !
      2001 Costa croisières, une semaine de PTP à PTP : horrible !
      2006 Cunard Queen Mary, NYC => Southampton : Superbe mais météo épouvantable
      2022 MSC Méditerranée, une semaine MRS => MRS : Plus jamais.

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      • Merci William pour ton retour d’expérience !

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    5. Merci pour ce superbe article !
      Quel dommage de ne pas avoir une ou deux image de la Table du Chef, avec le superbe dessin de NORMANDIE 😉
      Bravo pour cet article vraiment.

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      • Merci pour votre commentaire. Il faudra que je reparte en croisière pour tester la table du chef !

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    6. Merci Monsieur,

      Vous m’avez fait rêver avec votre votre croisière. Elle correspond exactement au voyage du côté de l’italie que aurais voulu faire.

      Malheureusement elle n’est plus proposée et j’ai de fortes craintes, vu les voyages proposés dès cet automne , que le Renaissance s’en va naviguer définitivement du côté de la Guadeloupe.

      Dommage.

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