Paris-Rome en train : sur les traces du Palatino
Si vous êtes un amoureux des trains, vous savez que le Paris-Rome est une ligne mythique. Il y avait dans le temps un train de nuit pas comme les autres : le Palatino. J’aurais tant voulu le reprendre, mais il n’existe plus.
J’ai donc imaginé un nouveau voyage pour revivre différemment la magie du Paris-Rome avec des trains de jour. Un magnifique land-trip en quatre jours avec des arrêts à Turin et Gênes !
Paris-Rome en train avec étapes à Turin et Gênes
J’ai voyagé en mai 2022 de Paris à Rome, en quatre jours, avec la compagnie ferroviaire italienne Trenitalia. Je vous raconte tout :
- Paris Gare de Lyon 15h18 -Turin Porta Susa 21h18 avec le Frecciarossa (jour 1)
- Visite de Turin (jour 2)
- Turin Porta Nueva 18H05 – Gênes Piazza Principe 20h02 (jour 2)
- Visite de Gênes (jours 3 et 4 matin)
- Gênes Piazza Principe 12H10 Roma Termini 17h03 (jour 4)
- Visite de Rome (jours 5 à 7)
En préambule, je vous parle du Palatino, le train de nuit qui faisait autrefois la ligne.
Enfin, je vous partage mon ressenti et vous donne quelques clés pour réaliser votre propre Paris-Rome en train.
Tous les textes en couleur corail indiquent un lien interne ou externe.
Il était une fois le Palatino
J’ai eu la chance de travailler dans ce magnifique train au début des années 80 au cours de mes études comme steward dans les wagons-lits. À l’époque on disait « conducteur » un terme désuet ! Le Palatino s’arrêtait à Dijon puis continuait vers les Alpes avant de rejoindre l’Italie.
En été, dans les voitures non climatisées, on sentait la fraicheur pénétrer agréablement au fur et à mesure de notre progression dans les montagnes. Et le lendemain, en levant le rideau après Pise, la Grande bleue se découvrait à nous sous un soleil étincelant. C’était magique !
L’un de mes trains de nuit préféré
Avec un départ depuis chacune des capitales à 19 h 30 et une arrivée à 9 h 30 c’était l’horaire idéal d’un train de nuit. Ceci d’autant plus qu’il était possible de diner et prendre son petit-déjeuner dans une voiture-restaurant avec un service stylé à l’italienne sur nappes en tissu d’une blancheur immaculée.
Ce service d’exception je l’ai encore connu dans les années 80 et rien que sa présence faisait du Palatino un de mes trains préférés.
Le Palatino a existé de 1969 à 2011
C’est le 28 septembre 1969 que le Palatino a remplacé le Rome Express avec un gain de temps d’une heure et demie. En 1969, Le Monde écrivit un article élogieux sur le Palatino : « Les voitures-lits et couchettes sont neuves et apportent une réelle amélioration de confort tant en insonorisation que suspension. Le Palatino n’offre que des places couchées, mais avec une large gamme allant de la couchette de seconde classe à la single en voiture-lit de luxe. ». (Crédit photo ci-dessous : Balade dans le vieux Paris)
Il concluait de la façon suivante : « Le train, dans ces conditions, est capable de faire une concurrence sévère à l’avion. Pour être à 9 h. 30 au centre de Rome, il faudrait en effet soit partir la veille au soir et passer une nuit à l’hôtel, ce qui entraîne des frais supplémentaires, soit partir de chez soi le matin au plus tard à 5 h. 45 ». Plutôt savoureux de lire ceci de nos jours à un moment nous redécouvrons les avantages d’un nouveau mode de transport du bon vieux temps : le train de nuit !
En 2011, la SNCF arrête l’exploitation du Palatino. Il n’est plus rentable et la SNCF ne se pose pas la question de comment le rendre plus attractif.
Souvenirs, souvenirs…
C’est la tête remplie de ces souvenirs de jeunesse que je me rends à la Gare de Lyon en ce début d’après-midi de mai 2022 pour un voyage différent mais toujours en train.
À bord du Frecciarossa : un service de luxe
J’ai choisi d’emprunter le Frecciarossa, la Flèche Rouge, le nouveau TGV concurrent de la SNCF entre Paris et Milan en passant par Lyon et Turin.
Le train offre plusieurs classes de transport et j’ai pris la plus chère : l’Executive. Elle ne comporte que dix fauteuils et promet un service luxueux. Bien que beaucoup plus chère que les autres classes, son prix, de Paris à Turin, reste abordable, soit 165 €.
15 h 18, le Frecciarossa quitte Paris en douceur la gare de Lyon avant de trouver un peu plus loin toute sa fougue sur la ligne à grande vitesse.
Un petit air de classe affaires aérienne long-courrier !
Le trajet est agréable avec une cabine paisible et une offre de boisson et restauration à volonté. On retrouve presque la quiétude d’une classe affaires aérienne long-courrier avec les paysages en plus.
Le seul grand regret est le fauteuil qui s’incline peu et ne permet donc pas de profiter pleinement de l’espace gigantesque offert. Quel dommage !
Le bonheur de voir les paysages défiler devant soi
Et le bonheur du voyage en train c’est d’abord la possibilité de voir les paysages défiler devant soi. À 300 km/h, j’ai un peu l’impression de découvrir un film en accéléré. Un peu frustrant, car en mai la campagne est magnifique surtout lorsque nous traversons le plateau du Morvan. Aussi, je laisse simplement mon regard porter sur les villages, les forêts, les champs, puis les vignobles bourguignons et parfois un manoir ou un château. C’est un état de rêverie très agréable.
Repas gastronomique italien
Après Lyon, nous nous dirigeons vers les Alpes à une vitesse tranquille qui ne dépasse pas les 100 km/h. Le relief est de plus en plus vallonné.
Juste après Chambéry un diner nous est servi. En entrée, je prends une « mozzarella di bufala » accompagnée de « salami Sbriciolina » puis, Italie oblige, un plat de « Mezze penne con ragù di verdure allo zafferano » et un vin rouge de Sicile. Le repas est copieux et bon. Je n’ai plus de place pour le dessert, mais j’apprécie l’expresso parfaitement préparé.
Enfin les Alpes !
Soudain, un murmure se répand dans la voiture. Un de mes co-voyageurs a repéré les premiers sommets enneigés.
Nous approchons de Modane au bout de la vallée de la Maurienne. Avant la création de l’espace Schengen, c’était le poste-frontière. Je me souviens que les douaniers me réveillaient brutalement pour examiner les passeports des passagers de ma voiture-lit qui m’avaient été confiés. Heureusement, je me rendormais bien vite !
Aujourd’hui, l’arrêt se justifie plus pour des raisons techniques, car le système d’électrification ferroviaire italien est différent du français. Les fumeurs en profitent pour descendre assouvir leur vice sur le quai.
Nous repartons par le tunnel du Fréjus long de près de 13 km. Il fait presque nuit et nous ne voyons plus rien du paysage jusqu’à la première étape de mon voyage : Turin.
Turin : la capitale aristocratique et industrielle du Piémont
Il est 22 h quand j’arrive à ma chambre d’hôte. Lorsque je voyage seul, je choisis en général de dormir chez un particulier dans une chambre individuelle.
Cette formule est souvent la moins onéreuse et permet un contact humain privilégié avec un habitant de la localité visitée.
Bienvenue chez Max le Turinois
Mon hôte du jour s’appelle Max. Il est musicien et franco-italien et réside à Turin depuis de nombreuses années. Nous prenons un verre, il me parle de sa ville et m’aide à m’organiser ma balade du lendemain avant que je ne continue mon voyage vers Gênes.
A mon réveil, je n’ai que quelques heures pour découvrir la ville. Il fait un temps magnifique et je décide de partir à pied et de me laisser guider par mon instinct avec les quelques repères que m’a prodigué Max.
Balade selon mon inspiration dans Turin
Je commence par le Mercado di Porta Palazzo, tout à côté de ma maison d’hôtes, qui est tout simplement le plus grand marché de plein air d’Europe ! Une partie se situe dans une belle halle et l’autre sur la Piazza della Repubblica. Je le parcours et les produits d’excellence, légumes méditerranéens, fromages, charcuteries et gâteaux de la cuisine italienne me donnent l’eau à la bouche. C’est aussi un bazar, comme dans les souks orientaux, et l’on y trouve de tout !
Une ville opulente et aristocratique
Je continue vers le centre.
La ville est à la fois élégante et sévère. Les rues se coupent à angle droit, les immeubles, souvent bordés d’arcades au niveau de la rue, sont majestueux et solides.
Turin respire l’opulence que ses industries, en particulier avec Fiat, lui ont donnée. Elle a aussi un air aristocrate en tant qu’ancienne résidence de la maison de Savoie qui logeait dans le grandiose Palazzo Reale.
Sur les conseils de Max, je monte vers la Chiesa di Santa Maria del Monte dei Cappuccini. La vue sur la ville et le Po est très belle. Au loin, j’aperçois même les premières montagnes des Alpes mais malheureusement un peu embrumées en cette saison.
Le jour de ma visite, la ville est en pleine effervescence avec l’Eurovision, l’évènement le plus queer et gay que je connaisse !
Des groupes de jeunes fans se promènent un peu partout en ville et notamment sur la principale artère commercante : la via Garibaldi.
Je suis enchanté de cette découverte de Turin et j’y retournerai certainement et cette fois-ci plus longtemps.
La découverte d’une ville est un peu comme une nouvelle relation amicale
J’aime bien explorer une ville en plusieurs fois. La première visite sert souvent à se repérer. Les suivantes à la découvrir plus en profondeur. Un peu comme dans une nouvelle relation amicale !
Un train régional de Turin à Gênes.
Mon train est prévu le même jour à 18 h 05 depuis la majestueuse gare de Porta Nueva.
Les voitures sont un peu plus vétustes que le Frecciarossa de la veille. Mais le parcours ne dure que 2 h et la première classe peu remplie.
Une impression d’être un intrus parmi les Piemontais ou les Génois
Se retrouver dans ce train régional me donne une forte impression de dépaysement. Autour de moi je ne vois plus de touristes ou de Français, mais seulement des Piémontais ou des Génois qui effectuent de petits trajets du quotidien. Je me sens un peu comme un intrus.
Je n’ai aucun souvenir de cette partie du voyage lorsque je travaillais dans le Palatino. C’était le milieu de la nuit et je dormais profondément comme on peut le faire à 22 ans. Je ne me réveillai qu’au moment de l’arrivée de notre train plus loin à Pise avec les premiers voyageurs qui descendaient.
Le paysage est d’abord relativement plat puisque nous traversons la partie la plus occidentale de la plaine du Pô et ses riches terres agricoles.
La tragédie du pont Morandi
Puis, juste avant d’arriver à Gênes, le paysage devient très accidenté et notre train se faufile dans des vallées étroites et traverse plusieurs tunnels. Nous passons sous l’ancien pont de Morandi qui s’est effondré tragiquement en aout 2018 suite à des pluies diluviennes. Depuis, le pont Morandi a été reconstruit en un temps record et est une nouvelle fierté pour la ville.
Le terminus de notre train est la gare de « Genova Piazza Principe ». Elle est étonnante, car coincée entre deux montagnes. Des tunnels de part et d’autre en encadrent l’accès.
Gênes : une ville méconnue qui mérite d’être découverte
En sortant de la gare, je suis accueilli majestueusement par le plus célèbre des Génois : Christophe Colomb en personne ! Tout du moins par son imposant statue.
Un front de mer défiguré
Ma chambre d’hôte n’est qu’à quinze minutes à pied de la gare. Je m’y rends par le front de mer et là c’est un peu la déception. Une horrible autoroute sur un viaduc l’a défigurée sur tout son long. L’élégance de Turin me semble loin. Il est tard et je suis fatigué. Je me contente d’une pizza et je vais me coucher pour une bonne nuit réparatrice. La découverte de Gênes attendra demain.
Une chambre d’hôte digne d’un palais gênois
Ma chambre d’hôte se situe dans un immeuble typique de la vieille ville. De l’extérieur, c’est un bâtiment très haut à la façade austère si ce n’est le linge qui sèche aux fenêtres qui procure un peu de fantaisie.
Lorsque j’ouvre la porte, je suis saisi par la monumentalité de l’escalier digne d’un palais ! Ma chambre est plus spacieuse qu’un appartement moyen parisien et la hauteur sous plafond impressionnante. Étonnant dans une ville où l’espace semble comprimé et où les immeubles se chevauchent littéralement les uns sur les autres !
Après une bonne nuit, je commence ma journée par un petit déjeuner sur la piazza Fossatello. Un cappuccino, un tramezzini et un croissant fourré à la crème tout en observant les passants autour de moi. La dolce vita !
Puis je pars, encore une fois au hasard, à la découverte de la ville à pied. Ma mauvaise impression de la veille est vite oubliée.
L’un des plus grands quartiers anciens d’Italie
La vieille ville est immense. C’est un dédale de ruelles étroites ou d’escaliers et c’est un plaisir de s’y perdre. J’avais entendu que c’était un coupe-gorge et les immeubles vétustes et délabrés. La réalité est tout autre ! Gênes a ces dernières années fait de gros efforts pour réhabiliter son centre.
Il existe aussi des ascenseurs qui permettent d’accéder à de magnifiques points de vue sur la ville. Je choisis de monter au belvédère de Castelleto depuis l’avenue Garibaldi bordée de splendides palais.
Du belvédère, on comprend le rôle capital du port pour cette ville adossée à la montagne qui l’empêche de s’étendre facilement.
Les décorations en trompe-l’œil : spécialité génoise
En continuant ma balade, je relève l’une des caractéristiques des palais génois avec leurs façades peintes avec des décorations en trompe-l’œil qui sont plutôt réussies.
La ville a également ses monuments remarquables comme le palais ducal ou la cathédrale de San Lorenzo.
Un front de mer qui a été réhabilité
Même le front de mer a fini par me séduire. L’avantage de l’autoroute en viaduc est d’avoir permis la création d’une grande zone piétonne d’où l’on a de très belles vues sur le port très actif. Je ne visiterai pas l’aquarium, l’un des plus réputés d’Europe, par manque de temps. Pour l’anecdote le bateau du film les Pirates des Caraïbes se trouve à quai !
Boccadasse : l’esprit des calanques
En fin d’après-midi, je décide de me rendre en bus à Boccadasse. En 20 minutes, je me retrouve dans un tout autre environnement.
Boccadasse est un modeste village de maisons de pêcheurs colorées qui encadrent une petite plage toute mignonne. J’y retrouve le même esprit qu’aux Goudes dans les calanques de Marseille.
Enfin, je reviens tranquillement à pied par le Corso Italia. C’est une large avenue, qui fait penser à la promenade des Anglais à Nice, qui longe la mer et se prête magnifiquement à « la passeggiata ». Les plages se succèdent les unes après les autres. En ce mois de mai, elles ne sont pas encore prises d’assaut et les plagistes se préparent pour la haute saison. En effet, comme souvent en Italie, les plages sont très aménagées.
Quelques palais longent le Corso Italia.
La réputée cuisine génoise
Le soir, je vais goûter à l’une des cuisines les plus réputées d’Italie. Les trattorias sont nombreuses et je n’ai que l’embarras du choix. À Gênes, il faut bien sûr déguster les pâtes au Pesto ! Je vais à la Trattoria delle Grazie que m’a recommandée mon hôte, Massimo. La cuisine est familiale et très bonne !
Après le diner je parcours à nouveau la vieille ville. De nuit, elle est presque déserte. Avec la musique de Cecilia Bartoli dans mes oreilles je suis comme plongé dans un décor d’opéra italien !
Je dors une deuxième nuit à Gênes. Le matin du troisième jour, je vais me balader sur la via XX Settembre, la principale artère commercante avant de reprendre mon voyage vers Rome à 12h05.
Dernier trajet : De Gênes à Rome par le Frecciargento
Gênes-Rome est la troisième et dernière étape de mon voyage. La ligne offre à plusieurs reprises de magnifiques points de vue sur la méditerranée. Elle n’est pas à grande vitesse puisque nous mettons 5 heures pour parcourir les 500 km qui séparent les deux villes.
Le Frecciargento est cependant confortable et les rames sont relativement récentes. Je continue mon voyage en première classe, car ayant acheté mes billets assez tôt j’ai bénéficié de tarifs avantageux.
Une voie ferrée sur une corniche
J’ai la chance d’être assis côté mer et je passe mon temps collé à la fenêtre sur la première partie du parcours jusqu’à La Spezia. En effet, le train circule sur une corniche avec des points de vue spectaculaires sur les baies que nous longeons. Régulièrement, j’aperçois furtivement de jolis manoirs ou villas sur des promontoires rocheux entourés de pins et baignés de soleil.
Au milieu du Frecciargento se trouve la voiture-bar. Elle offre la possibilité de s’y restaurer de façon légère et surtout de déguster un espresso toujours aussi bon !
Une heure avant d’arriver à Rome, nous arrêtons à Civitavecchia, le port de Rome qui permet d’embarquer vers la Sardaigne.
Et notre terminus : Roma Termini après 13 heures de voyage ! Nous sommes un vendredi après-midi et le trafic intense. Le bâtiment de la gare est moderne et épuré mais sans charme particulier.
Rome : la ville éternelle
Arriver à Rome à petite vitesse est un vrai luxe. La ville éternelle est l’apothéose de mon périple. Le voyage en train depuis Paris et les arrêts prolongés à Turin et Gênes est une belle introduction. Le sentiment est très différent de ce que l’on ressent après juste deux heures d’avion.
Du temps du Palatino nous allions nous reposer dans l’une des nombreuses pensions bon marché qui se logent dans quelques étages d’immeubles résidentiels. Après une sieste réparatrice, nous partions pour une rapide découverte de la ville. Nous reprenions déjà le train du soir même pour ramener nos clients des voitures-lits vers Paris.
Cette fois-ci, j’ai la chance de pouvoir y rester plusieurs jours chez des amis.
Rome au mois de mai
Nous sommes au mois de mai et de surcroit un week-end. Autant dire que je ne suis pas le seul à avoir eu l’idée de visiter Rome. Les grandes attractions touristiques comme le Colisée sont prises d’assaut.
Voir Rome de façon différente
Mais comme je suis venu à plusieurs reprises, je peux explorer la ville différemment en allant à des endroits moins connus ou à des moments différents comme voir le Forum de nuit.
Le musée du Capitole
Je profite de ce voyage pour parcourir le musée du Capitole que je ne connaissais pas encore.
Comme peu de Parisiens le savent, son accès est gratuit pour eux dans le cadre du jumelage entre les deux villes :
« Seule Paris est digne de Rome et seule Rome est digne de Paris ! ».
Les statues romaines sont superbes et subtilement érotiques !
Un voyage en train qui devient de vraies vacances
De Paris à Rome j’ai non seulement apprécié de visiter les villes de Turin et Gênes, mais le voyage lui-même a été très agréable.
Voilà un périple aisé à organiser par vous-même que je vous recommande chaleureusement.
Et pourquoi pas aussi visiter Lyon, Chambéry, les Cinque Terre et Pise ?
Et selon le temps dont vous disposez, vous pouvez rajouter d’autres arrêts tout aussi passionnants comme Lyon, Chambéry, les Cinque Terre ou Pise. De quoi transformer un simple Paris-Rome en train en de vraies vacances de trois à quatre semaines !
Mais vous pouvez aussi, comme moi, vous contenter d’une seule ou deux étapes. Dans ce cas vous pouvez prévoir seulement trois ou quatre jours de voyage et revenir en avion.
Un beau land-trip facile à organiser
Paris-Rome : un beau land-trip original et facile à élaborer, qui change de l’avion et est bien plus confortable que la voiture !
N’hésitez pas à me donner vos impressions dans les commentaires si vous avez déjà voyagé en train de Paris à Rome.
Conseils pratiques pour votre voyage Paris-Rome en train !
Pour réserver vos places de train, le site, en français, de Trenitalia est pratique et simple d’utilisation. Il existe trois classes de service. Faites juste attention aux conditions d’annulation plutôt strictes.
De Paris à Turin vous pouvez également choisir la SNCF.
La météo officielle est meteo.it. Le site est plutôt bien fait et il existe une app pour les smartphones.
À Turin, j’ai logé chez Max. La chambre est simple et la salle de bain partagée avec l’hôte. Mais le logement est central et Max un garçon hospitalier. Sachez que l’offre d’hébergements, en particulier les hôtels, est vaste et à tous les prix.
À Gênes, j’ai été accueilli par Massimo. La chambre est immense et l’immeuble très central dans le vieux Gênes. Il existe plein d’autres maisons d’hôtes toutes aussi sympathiques si Massimo est déjà réservé.
Ma sélection de blogs :
Les blogs sur les voyages en Italie sont nombreux. Je vous en ai sélectionné deux qui me semblent les plus utiles pour vous aider à préparer votre visite de Turin et de Gênes.
Pour commencer, le blog de Fabrice Dubesset, instinct-voyageur, vous donnera les principales clés pour visiter ces deux superbes villes.
En complément, l’équipe Vanupied vous a concocté quelques balades à faire dans Turin et Gênes
Buon viaggio !
Bon voyage !
Bonjour Jacques
Justement c ‘est la destination que j’envisage pour mon cadeau d’anniversaire
Rome que je ne connais pas du tout
moi qui ne lit jamais face book
cette fois ci je l’ai regardé
Tes articles comme ceux de ton blog sont toujours perspicaces et personnels
A bientôt
Chantal
Merci Chantal et à très bientôt pour parler de ton voyage !
Cher Monsieur,
Merci d’avoir fait revivre le Palatino que j’ai pris un nombre incalculable de fois dans les années 80, comme vous, car je vivais alors entre Rome et Paris. Et bravo pour le compte rendu bien agréable de votre beau voyage.
J’ai une grande nostalgie de ce train de nuit et je suis encore en colère qu’il ait été supprimé. Il était parfait à de multiples titres : horaires, arrivées directement dans le centre des deux villes, rencontres souvent amusantes, et même, à force, des amitiés avec les « couchettistes » italiens ou français à qui j’ai souvent servi d’interprète…
Je suis tombé sur votre site en cherchant la liste de tous les arrêts que faisait le Palatino. C’est l’objet de ce message : pourriez-vous avoir la gentillesse de me les rappeler ?
Bien cordialement,
Jean Chavot
Bonjour Jean,
Merci pour votre retour. J’espère que dans les années à venir nous aurons à nouveau un train de nuit de Paris à Rome ! Peut-être avec Midnight trains ?
Pour répondre à votre question, dans mon souvenir, le trajet était le suivant : Paris Gare de Lyon – Dijon – Chambéry – Modane – Turin – Gêne – La Spezia – Pise – Livorno – Civitavecchia – Roma Termini
Merci Jacques,
C’est conforme à mes souvenirs ; nous devons être proches de la vérité.
Oui, vivement de nouveau un train de nuit !
Bien à vous,
Jean