De l’importance des alliances aériennes : mon plaidoyer après cinq ans chez SkyTeam
J’ai travaillé de 2015 à 2020 chez SkyTeam, et cette expérience m’a convaincu que les alliances aériennes sont importantes — non seulement du point de vue industriel et commercial, mais aussi parce qu’elles incarnent une coopération humaine et culturelle, capable de dépasser les frontières, de déconstruire les stéréotypes et de favoriser la paix.
J’ai travaillé chez SkyTeam de 2015 à 2020
Au mois de juin 2025, l’alliance aérienne SkyTeam a fêté ses vingt-cinq ans d’existence. Un événement important !
Le centre névralgique de SkyTeam se trouve à son siège social basé à Amsterdam. Il est constitué d’une petite équipe de quelques dizaines de personnes, chargée de coordonner les relations et les projets entre les dix-neuf compagnies membres de l’alliance.
C’est là que j’ai passé cinq années, de 2015 à 2020, à la tête de l’équipe en charge de la marque et de la communication. En tant que Français, j’ai eu à manager dans mon équipe un Néerlandais, un Chinois, un Kenyan, un Brésilien et une Anglaise. Mon supérieur hiérarchique était un Italien, lui-même rattaché à un Américain, qui fut remplacé au cours de mon affectation par une Anglaise. Ma secrétaire était Russe. Parmi mes collègues, certains étaient Indiens, Allemands, Tchèques, Saoudiens, Vietnamiens ou Coréens. Un certain nombre avaient même plusieurs nationalités.
Dans cette tribune, je vous livre quelques réflexions personnelles sur ce que j’ai appris en travaillant chez SkyTeam.
Tous les textes en couleur corail indiquent un lien interne ou externe que je vous invite à cliquer.
La raison d’être des alliances du point de vue des compagnies aériennes
Pour ceux qui ne savent pas pourquoi elles ont été créées, commençons par un bref préambule sur la raison d’être des alliances.
Il existe trois grandes alliances aériennes qui regroupent parmi les principales compagnies internationales du monde entier :
- Star Alliance : Fondée en 1997, Star Alliance est la plus grande alliance aérienne du monde. Elle compte 26 membres, dont Lufthansa, United Airlines, Air Canada et Singapore Airlines.
- oneworld : Lancée en 1999, oneworld réunit des compagnies telles qu’American Airlines, British Airways, Cathay Pacific et Qantas.
- SkyTeam : Fondée en 2000, SkyTeam regroupe des compagnies comme Delta Air Lines, Air France-KLM, Korean Air, Aeromexico, Aerolíneas Argentinas et China Eastern.
Ces alliances se sont formées dans le but de faciliter la coopération entre les compagnies membres et d’offrir des avantages à leurs passagers.
Le premier intérêt pour une compagnie de rejoindre une alliance est de pouvoir offrir, grâce à tous les autres membres, un réseau bien plus vaste que celui desservi par ses propres avions. Ainsi, Air France-KLM ne propose pas de vols vers l’Indonésie au départ de Paris. Cependant avec Garuda, son partenaire indonésien au sein de SkyTeam, la compagnie peut vendre des vols vers Surabaya ou Jakarta, en correspondance avec son vol Paris–Singapour. Inversement, Garuda peut commercialiser des vols vers Marseille ou Bergen, en correspondance avec son vol Jakarta–Amsterdam.
Source : Skyteam
Ces alliances offrent des avantages à leurs clients tels que des correspondances plus faciles pour les passagers en transit, des programmes de fidélité interconnectés ou des standards de service harmonisés.
Les trois alliances ont chacune un organisme central avec de petites équipes qui ont comme objectif de gérer l’alliance et faciliter les relations entre les membres.
C’est une vision bien sûr simplifiée, mais, si cela vous intéresse, vous trouverez sur internet quantité d’articles qui expliquent le fonctionnement, les avantages et les limites des alliances aériennes. C’est sous d’autres angles que je souhaite vous en parler.
Les stéréotypes sur les peuples ont du vrai, mais, chez SkyTeam, j’ai appris à les dépasser
Inconsciemment, ou non, nous avions tous des stéréotypes sur la personnalité et le comportement des étrangers. Ainsi, je pensais que les Allemands sont disciplinés, mais rigides, les Néerlandais tolérants, mais directs, les Brésiliens festifs, mais peu fiables, les Russes fiers et résilients, mais durs, les Français sophistiqués et élégants, mais râleurs et arrogants, les Chinois commerçants et habiles, mais calculateurs, etc.
Travailler dans un environnement très international est passionnant, car j’ai appris à dépasser les stéréotypes que j’avais sur les peuples étrangers pour découvrir les individus et leurs caractères propres. Mais j’ai aussi constaté que, malgré tout, certaines valeurs sont bien communes à certaines nationalités. Tout est une question de nuances et de capacité à écouter ses interlocuteurs sans préjugés.
Le sens de la hiérarchie varie selon les cultures
Ainsi, le sens de la hiérarchie peut être source de nombreux malentendus dans un tel contexte. Un Chinois respectera une décision de son patron sans chercher à la questionner. À l’inverse, un Néerlandais estimera que c’est dans son rôle de challenger son supérieur. Un Américain acceptera un débat, mais une fois la décision prise, il ne tolérera pas qu’elle ne soit pas appliquée. Un Français, lui, sera moins enclin à discuter une décision, mais ne l’appliquera que si elle lui semble pertinente. En tant que manager, cela m’a demandé beaucoup de subtilité et de doigté ! Chez SkyTeam, j’ai appris à mieux écouter et à assimiler d’autres codes culturels.
Source : SkyTeam – visuel 2016
Des collègues Néerlandais à l’étranger chez eux !
Je pense que l’expérience la plus étonnante fut celle de mes collègues néerlandais. Le statut du siège de SkyTeam relevait du droit néerlandais, puisque nous étions basés à Amsterdam. Nous étions chez eux, et la tentation était grande pour eux de se comporter de la même manière qu’ils l’auraient fait dans une entreprise locale. Mais SkyTeam n’avait rien de néerlandais, et il leur fallait, comme nous tous, s’adapter à cet environnement international.
Plus que la façon de l’exprimer c’est l’intention qui compte
Comme tout le monde, j’ai fait des gaffes et j’ai pu blesser certains de mes interlocuteurs. Mais, comme me le disait mon patron italien, l’important, c’est l’intention. Si elle est bonne, il n’y a aucune raison que la relation dégénère. Plus que dans tous mes précédents postes, j’ai appris l’importance de la bienveillance dans les rapports humains.
Chez SkyTeam, j’ai surtout pris conscience que les hommes et les femmes du monde sont si semblables
Chez SkyTeam, nous organisions régulièrement des réunions avec nos membres. Le principe était de se retrouver quelque part dans le monde pendant une ou deux journées pour échanger sur la stratégie et la politique de SkyTeam.
Notre objectif était de faire valider nos projets et, surtout, d’obtenir l’adhésion de nos membres pour qu’ils les appliquent dans leur propre compagnie. C’était loin d’être évident, car la petite équipe SkyTeam basée à Amsterdam n’avait aucun pouvoir hiérarchique sur les membres.
Des réunions internationales qui étaient tout sauf du tourisme
Ces réunions, je les ai animées un peu partout dans le monde : à Seattle, Hong Kong, Atlanta, Rome ou Séoul. Certains hauts dirigeants de nos compagnies membres pensaient, à tort, que nous faisions du tourisme. La réalité, c’est que nous permettions à des équipes de tisser des liens humains et professionnels à l’échelle mondiale. Ainsi, lorsque je lis aujourd’hui des articles sur la Chine ou l’Afrique, ce ne sont pas des pays que je vois, mais des visages de femmes et d’hommes avec qui j’ai eu des échanges humains.
Au fil de ces réunions, nous apprenions à nous connaître et, finalement, nous constations que ce qui nous réunissait en tant qu’êtres humains était plus important que ce qui nous différenciait.
Se découvrir moins seul grâce à l’alliance
Cela m’avait d’autant plus frappé lors d’une réunion d’experts en médias sociaux. En effet, dans les petites compagnies, une seule personne constituait souvent l’équipe chargée de ce domaine. Lors de cette réunion, j’ai vu le plaisir des uns et des autres — qu’ils soient Mexicains, Roumains, Américains ou Espagnols — d’échanger sur des problématiques communes. Autant ils pouvaient se sentir seuls et incompris dans leur compagnie, avec un métier un peu à part, autant, en se retrouvant avec leurs collègues de SkyTeam, ils avaient le sentiment d’appartenir à une vraie communauté.
SkyTeam social media meetings in Guangzhou (Wechat) and Palo Alto (Facebook)
Ce sentiment d’appartenance, je l’ai ressenti à chacun des rassemblements internationaux avec nos membres.
Un évènement marquant : le tournage des films publicitaires avec les hôtesses et stewards des compagnies membres
L’un de mes plus beaux souvenirs est le tournage des films publicitaires que nous avons réalisés avec l’agence BETC à Bangkok en 2018. Nous avions choisi de faire passer nos messages en nous faisant représenter par une hôtesse ou un steward de chacune de nos dix-neuf compagnies membres. Ce n’étaient pas des mannequins, mais de véritables personnels navigants.
Je ne peux que témoigner de l’incroyable atmosphère d’enthousiasme entre les stewards et hôtesses pendant ce tournage, qui avait pourtant été éprouvant sur le plan physique. Le fait d’exercer le même métier était, à leurs yeux, plus important que le passeport qu’ils ou elles possédaient.
Source : SkyTeam
Nous avions été très fiers des films produits comme le témoigne celui présentant le « SkyTeam brand manifesto » .
Finalement, ce qui nous rassemble en tant qu’humains sur cette terre est plus fort que les différences ou les conflits que, malheureusement, certains de nos dirigeants d’États veulent nous imposer.
La complexité du monde n’est pas compatible avec des visions manichéennes
Les enjeux géopolitiques de notre planète se reflétaient chez SkyTeam. Ainsi, parmi nos membres, nous comptions China Airlines, basée à Taïwan, ainsi que China Eastern et Xiamen Airlines, toutes deux basées en Chine continentale. Malgré les tensions entre ces pays relayées régulièrement par la presse, je n’ai pu que constater la bonne entente, voire la connivence, entre nos interlocuteurs chinois et taiwanais. Je savais qu’avant de venir à nos réunions, ils se concertaient pour adopter, le plus souvent, une position commune.
Où une simple carte géographique devient un enjeu diplomatique
Mais parfois, la politique nous rattrapait. SkyTeam se targuait d’être l’alliance la plus implantée en Chine. Quoi de mieux pour l’illustrer qu’une carte pointant nos différents hubs dans cette région du monde ? Cela devint vite une grave question diplomatique, qui remonta jusqu’au plus haut niveau du management des compagnies chinoises. Comment, à la fois, montrer une Chine unique et un Taïwan qui se proclame indépendant ? Notre réponse fut toute en subtilité !
Capture écran – SkyTeam brand manifesto 2017
Au Liban, une diversité linguistique pleinement assumée
Chez notre partenaire libanais, Middle East Airlines, parler français, anglais, arabe ou un mélange des trois ne posait aucun problème — ce qui étonnait nos collègues belges, chez qui l’usage du français ou du flamand peut rapidement devenir une source de tensions.
Au Liban, ce sont plutôt les appartenances aux différentes communautés religieuses qui constituent un sujet sensible, alors que c’est moins le cas en Belgique.
Un rêve perdu : la collaboration avec Aéroflot
Je me souviens de mes collègues russes. En ce temps-là, Aeroflot faisait encore partie de l’alliance. J’avais constaté l’incroyable transformation de cette compagnie, entre mon premier vol en 1999 sur un antique Tupolev aux normes soviétiques, entre Moscou et Irkoutsk, et mon ultime voyage Amsterdam–Moscou–Hanoï en 2019, dans des avions ultramodernes, avec un service de grande qualité.
Nous avions beaucoup de projets pour l’avenir, et l’une de mes dernières réunions avant de quitter SkyTeam était programmée à Moscou en mars 2020… Mais le Covid et la guerre en Ukraine sont passés par là, et nos rêves se sont effondrés.
Source : Wikimedia (gauche)
L’Arabie Saoudite : un pays moins caricutural que l’image qu’à l’Occident
Je suis aussi allé à Djeddah visiter notre partenaire Saudia Airlines. J’avais une certaine appréhension à l’idée de me rendre dans ce pays, réputé pour la rigueur de l’application des lois islamiques. Quelle ne fut pas ma surprise de voir des femmes conduire ou déambuler sur la corniche de façon décontractée, sans se préoccuper de la police religieuse ! J’ai découvert que l’Arabie saoudite connaît de grandes évolutions sociétales, et que le pays est bien moins caricatural que l’image que nous en avons en Occident.
Source : Saudia
La très fière et puissante Américaine Delta Airlines
Parmi nos membres, la position de Delta Air Lines illustrait bien une certaine forme d’impérialisme américain : une compagnie puissante, très sûre d’elle-même, grâce à de solides résultats obtenus, notamment, sur son énorme marché domestique.
J’ai eu l’occasion de participer à plusieurs de leurs conventions destinées à leurs managers. Les superlatifs du type — « we are the best airline of the world » — étaient le fil conducteur des présentations, sans la moindre subtilité. J’avais été frappé par leur difficulté à comprendre le monde à travers d’autres prismes que celui de l’Amérique.
Je crois cependant que l’appartenance de Delta à SkyTeam les a, au moins un peu, obligés à nuancer leur approche et à réaliser que la planète ne tourne pas uniquement autour des États-Unis.
J’ai réalisé ce qu’impliquait l’utilisation de l’anglais comme langue de la tour de Babel
J’ai vite appris chez SkyTeam que communiquer, aussi bien au sein du bureau d’Amsterdam qu’avec nos membres répartis aux quatre coins du monde, représentait un véritable défi.
Naturellement, l’anglais était notre langue de travail et de communication. Au sein du bureau de SkyTeam, cela ne posait pas de difficulté majeure, car le niveau général était élevé.
« I sink it is better like zat » : How to be understood in English with a French accent?
C’est dans nos échanges avec les compagnies membres que les limites de cette langue se faisaient sentir. Comme tout un chacun, j’ai dû m’habituer à la diversité des accents… et mes interlocuteurs au mien, avec mon accent français très marqué !
Faire passer ses messages, argumenter, comprendre les points de vue et les demandes de nos membres était loin d’être évident, d’autant que leur niveau en anglais était très hétérogène.
Crédit : Richard Desrousseaux
Pour les anglophones natifs, l’illusion d’une langue partagée
Les anglophones natifs pensaient avoir un avantage grâce à leur maîtrise naturelle de la langue. Pourtant, étaient-ils réellement compris par les non-anglophones ? J’en doutais fortement, vu le rythme rapide de leur élocution, la richesse de leur vocabulaire et leur usage intensif d’expressions idiomatiques.
À l’inverse, comprenaient-ils vraiment l’anglais parlé par leurs interlocuteurs non natifs ? Rien n’était moins sûr, d’autant qu’ils ignoraient, pour la plupart, ce que représente la difficulté de s’exprimer dans une langue étrangère.
Apprendre à communiquer avec un anglais international
Sans doute en raison de la surdité dont je souffre depuis la naissance, j’étais plus réceptif que d’autres à la difficulté de communiquer à l’échelle mondiale. J’ai essayé à plusieurs reprises de sensibiliser mes collègues à la nécessité d’utiliser un anglais plus international et plus simple — peut-être davantage inspiré d’un espéranto que de la langue de Shakespeare.
J’ai compris que, dans un monde où les relations internationales prennent une importance croissante, plus encore que les différences culturelles, la difficulté à partager un langage commun ne doit pas être sous-estimée. Si cela est vrai pour une alliance aérienne, cela l’est tout autant pour d’autres organisations ou gouvernements, qui doivent échanger entre eux, parfois sur des sujets aussi sensibles que des conflits.
Ma conviction est que les alliances aériennes sont un symbole de la paix dans le monde
Entre la chute de l’empire soviétique et la crise du Covid, le monde a cru aux bienfaits de la globalisation. Nous avons vécu une période où de nombreux pays se sont ouverts les uns aux autres, en particulier la Russie et la Chine.
Et si SkyTeam avait remplacé les marques des compagnies aériennes ? Un rêve utopique
Les alliances aériennes, nées au début de ce siècle, sont l’une des concrétisations de cette globalisation. Le rêve un peu fou — et jamais tout à fait formalisé — des pères fondateurs de SkyTeam était qu’à terme, l’alliance devienne une seule compagnie, remplaçant la multitude des marques la composant.
Comme un symbole, chaque membre était tenu d’avoir quelques avions aux couleurs de l’alliance. Un totem reprenant l’ensemble des membres devait être disposé à chaque étape du parcours client en aéroport.
Les limites d’un idéal d’unité dans un monde de plus en plus fragmenté
La complexité des relations internationales et la montée des nationalismes ont montré les limites d’une telle utopie. Ainsi, avec la guerre entre l’Ukraine et la Russie, malgré la qualité des liens qui unissaient Aeroflot aux autres membres de SkyTeam, la compagnie russe a dû suspendre, du jour au lendemain, son adhésion à l’alliance.
Delta Air Lines a fait passer ses intérêts avant ceux de SkyTeam, en nouant des partenariats — avec, par exemple, LATAM, la compagnie brésilienne — sans impliquer l’alliance.
Air France a souhaité remplacer le logo SkyTeam par l’hippocampe, symbole historique de la compagnie, afin de mieux se différencier.
Aujourd’hui, je constate que SkyTeam reste importante pour nos compagnies membres, mais davantage sur le plan commercial et pragmatique que sur le plan symbolique d’une entité globale et supranationale. Je le regrette un peu.
La fragilité géopolitique des alliances aériennnes
Le cauchemar serait que, face à la généralisation des conflits et aux replis nationaux, les alliances aériennes disparaissent pour des raisons indépendantes du transport aérien.
Si un jour une guerre éclatait en mer de Chine, pourrions-nous encore imaginer que China Eastern (la Chinoise continentale), China Airlines (la Taïwanaise) et Delta (l’Américaine) entretiennent des relations amicales au sein de la même alliance ?
Comment conserver la Scandinave SAS et Delta dans la même alliance si les États-Unis décidaient un jour de conquérir de force le Groenland ?
C’est là qu’on se rend compte que SkyTeam est un symbole de la paix mondiale — un symbole qu’il nous faut préserver avec soin.
Le logo de SkyTeam : un symbole fort pour illustrer la vocation des alliances aériennes de relier les peuples
La première vocation du transport aérien est de relier les hommes et les femmes à travers le monde. À ce titre, le ruban qui symbolise le logo de SkyTeam est remarquable. On le doit à une agence française, Brandimage. Tout en élégance, il représente le lien qui se tisse entre les membres et les peuples du monde entier. Je vous invite à regarder cette belle vidéo d’Alain Doré, le créateur du magnifique logo de SkyTeam, qui n’a pas pris une ride en 25 ans.
Vive les 100 ans de SkyTeam !
Aussi, de tout cœur, je souhaite un très joyeux anniversaire à SkyTeam, qui m’a offert parmi les plus belles années de ma vie professionnelle. Et si, un jour, nous fêtons les 100 ans de SkyTeam, ce serait le signe que le monde ne se porte pas si mal que ça !
Un avion avec une livrée SkyTeam est un signe de bonne chance !
Comme j’avais l’habitude de le dire à mon équipe : chaque fois que nous voyons dans un aéroport un avion avec une livrée SkyTeam, c’est un signe de bonne chance ! Mon expérience m’a montré que c’est très souvent vrai.
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